AJC blâme Action contre la Faim pour son documentaire sur le conflit israélo-palestinien.
6 novembre 2013 – Paris – AJC France a exprimé sa profonde consternation à l’encontre d’Action Contre la Faim pour son rôle majeur dans la production et la diffusion d’un film ostensiblement partisan sur le conflit israélo-palestinien. Le documentaire : « Broken Hopes » présente un récit erroné selon lequel Israël est le seul responsable du conflit.
Le Président d’AJC France, René-Pierre Azria, dans une lettre adressée à la Présidente d’Action Contre la Faim, Stéphanie Rivoal a déclaré que l’ONG allait à l’encontre de ses principes fondamentaux en sponsorisant un film de propagande anti-israélienne, à savoir : indépendance, neutralité, non-discrimination, accès libre et direct aux victimes, professionnalisme et transparence.
« Considérant le travail remarquable d’Action Contre la Faim et l’ayant soutenu depuis de nombreuses années, je tiens à vous exprimer ma profonde indignation quant à ce documentaire. » a écrit René Pierre Azria.
Ce documentaire donne la parole à trois experts dont les positions radicales contre Israël ne font plus débat. En effet, Yehuda Shaul est co-fondateur de l’ONG : « Breaking the Silence » qui joue un rôle majeur dans les campagnes de diabolisation et de Boycott, Désinvestissement et Sanctions visant Israël. Michel Warschawski, cofondateur de l’Alternative Information Center, a déclaré publiquement et à maintes reprises sa haine quant à l’existence d’Israël. Quant à Stephen Wilkinson ce dernier est à l’origine de projets qui font l’apologie de la guerre juridique contre Israël.
« Ce documentaire présente un récit unilatéral et partial de la « victimisation » palestinienne », a ajouté Azria en soulignant que les actions positives étaient ignorées.
En effet, le programme de coopération économique entre les deux parties s’élève chaque année à plusieurs millions d’Euros auquel il faut ajouter de multiples initiatives d’organisations juives ou israéliennes, et ce dans tous les domaines.
René-Pierre Azria a également pointé du doigt le fait qu’a été passé sous silence les enquêtes menées à l’encontre de l’Autorité Palestinienne qui mettent en exergue un important système de corruption quant à la gestion des aides allouées par l’ensemble de la communauté internationale.
« Ce documentaire attise la stigmatisation du peuple israélien et ne contribue en rien à votre mission d’intérêt général. Sa diffusion remet en cause les principes mêmes de votre organisation » a conclu Azria.