AJC se félicite du rejet de la CPI de reconnaître un état palestinien de manière prématurée et unilatérale

3 avril 2012 – New York – AJC s’est félicité du rejet par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI)  d’une pétition visant à reconnaître un Etat palestinien qui n’existe pas encore. L’initiative palestinienne visait à assurer la compétence de la CPI sur les revendications de l’Autorité palestinienne à l’encontre d’Israël. Seuls les Etats peuvent engager des actions de la CPI.

« Une fois de plus, l’Autorité palestinienne (AP) fait tout pour parvenir à la création d’un Etat sans négocier avec Israël et cette initiative a été repoussée par un organisme international responsable», a déclaré le directeur exécutif de l’AJC, David Harris.
«La décision du Procureur de la CPI ajoute une défaite juridique à la défaite politique qu’a connu l’Autorité palestinienne. Lors de sa demande de reconnaissance  unilatérale de l’automne dernier l’Autorité palestinienne n’a pas obtenu suffisamment de voix au Conseil de sécurité. »

En effet, l’un des facteurs clés cité par le Procureur de la CPI pour décider que la Palestine n’est pas un état a été l’échec de l’obtention de la reconnaissance à l’ONU. L’Autorité palestinienne a cherché l’intervention de la CPI au pilori d’Israël se défendant contre les tirs incessant de rocket et de mortier en provenance de Gaza.

« Le seul moyen d’obtenir un Etat palestinien et une paix durable passe par des négociations directes avec Israël », a déclaré Monsieur Harris. « S’il est sérieux au sujet de son Etat et de la paix avec Israël, Mahmoud Abbas devrait abandonner la stratégie infructueuse de faire appel aux organisations internationales et revenir à la table des négociations. »