7 décembre 2013 – New York – AJC exhorte l’Agence Européenne pour les Droits Fondamentaux (FRA) de remettre en ligne la définition de l’antisémitisme.

« Cette définition était une réalisation historique, son utilité reste intacte. Elle a d’ailleurs été utilisée dans l’enquête sur l’antisémitisme de la FRA dans les Etats membres de l’U.E. », a déclaré le rabbin Andrew Baker, Directeur AJC des affaires juives internationales.

AJC a travaillé en étroite collaboration avec le Directeur de l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes (EUMC) pour élaborer cette définition de travail. D’ailleurs, le document, publié en 2005, avait reconnu qu’une nouvelle forme d’antisémitisme avait émergé, qui diabolisait l’Etat d’Israël et remettait en cause sa légitimité.

Cette définition a été un outil essentiel dans les efforts de surveillance et de lutte contre l’antisémitisme à travers l’Europe. Elle a été incluse dans le matériel de formation de la police établis par l’OSCE. En outre, le Département d’État des États-Unis a adopté la définition de travail et cette dernière a été recommandée par des commissions interparlementaires au Royaume-Uni et au Canada. Depuis sa publication, cela a permis à beaucoup de gens de reconnaître que l’antisémitisme pouvait prendre plusieurs formes, dont certaines se rapportaient à Israël.

Après que l’EUMC soit devenue une partie intégrante de la FRA en 2007, la définition a été publiée sur le site web de la FRA jusqu’à ce qu’elle ait été inexplicablement retirée récemment. « Il est regrettable que la définition de travail ait disparu du site web de FRA et nous demandons instamment son retour ne serait-ce que pour reconnaître l’héritage important de l’EUMC, » a déclaré Baker.

« La FRA a montré que l’antisémitisme relevait de son champ de compétence », a poursuivi Baker. « Son enquête récemment publié des Juifs dans l’UE décrit en détail leurs expériences et leurs perceptions de l’antisémitisme et démontre à tous que le problème est sérieux et global. »