UNESCO : Continuer à se mobiliser contre les faussaires de l’Histoire

Quels que peuvent être nos sentiments sur les responsabilités dans le conflit proche-oriental, il est une évidence : le vote de l’UNESCO niant le lien qui unit les Juifs à Jérusalem et à leur lieux saints le Mont du Temple et le Mur des Lamentations est une absurdité, une faute morale et une aberration historique.

Déposé par les Palestiniens, l’Egypte, l’Algérie, le Maroc, le Liban, le Sultanat d’Oman, le Qatar, le Soudan dont chacun connaît la grande tradition démocratique et le respect des Droits de l’Homme, le texte fait ainsi des lieux saints de Jérusalem – pourtant mentionnés 669 fois dans la Bible – un territoire exclusivement musulman (seuls les noms musulmans du site Al Aqsa et Haram Al Sharif y sont mentionnés) et donc interdit à tout non-musulman. Une provocation insupportable pour tous les chrétiens et juifs qui prient vers Jérusalem depuis des millénaires.

Qui pense contribuer au sort du peuple palestinien ou à la paix dans cette région en niant le lien plurimillénaire et indissoluble du peuple juif à Jérusalem et en le dépouillant de son patrimoine historique et spirituel ?

Qui peut faire croire au monde que les Juifs qui depuis 3000 ans prient vers Jérusalem et ont fait de cette ville le centre de leur foi n’ont aucun lien avec cette ville ?

Qui peut nier la force du lien entre les chrétiens et le Saint-Sépulcre de Jérusalem où se pressent chaque année pour communier ensemble des milliers de croyants?

De toute évidence, la paix ne passera jamais par le mensonge et la falsification de l’Histoire.

Depuis sa création, le rôle de l’UNESCO est de favoriser l’éducation, la paix, la fraternité, le respect entre les peuples et le partage des cultures pas de reprendre et d’alimenter les fantasmes complotistes les propagandes haineuses d’Etats dictatoriaux appelant à voir rayée de la carte la seule Démocratie du Proche-Orient qu’est Israël réduite dans le texte voté à « une puissance occupante ».

Car, bien sûr, derrière ce négationnisme assumé et cette réécriture totale de l’histoire ne nous y trompons pas, c’est à nouveau à la légitimité de l’Etat d’Israël que les auteurs de cette résolution infâme souhaitent s’attaquer.

Les Etats qui ont voté cette résolution ne comprennent pas que ce n’est pas aider le peuple palestinien que de nier le droit d’Israël à l’existence et à la sécurité.

Les Etats qui ont voté cette résolution et qui sont pour l’écrasante majorité des Etats totalitaires où les minorités religieuses sont opprimées devraient prendre exemple sur la Démocratie israélienne qui ne nie à aucun de ses concitoyens la liberté de pratiquer son culte.

Il est assez surréaliste de voir que seulement six États ont refusé de les suivre dans leurs délires et leurs affabulations. Ainsi, seuls l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Estonie, la Lituanie, le Royaume Uni et les États-Unis ont eu le courage de voter non.

Heureusement, cette fois, les Démocraties européennes dans leur ensemble n’ont pas validé ce texte insultant pour des millions de personnes dans le monde attachées à la vérité historique et au respect de tous les croyants.
Ainsi, la France qui avait voté oui en avril dernier s’est abstenu tout comme l’Espagne, la Suède et la Slovénie.

C’est une première victoire pour la vérité mais elle est partielle car face à un texte aussi absurde, déséquilibré et mensonger, on aurait espéré que la France et l’ensemble des États européens prennent une position plus forte et plus intransigeante.

Partielle aussi car le combat contre les mensonges de la propagande palestinienne davantage occupée à stigmatiser Israël qu’à préparer la paix est un combat de tous les instants pour les partisans de la vérité et du bon sens. Nul ne doute que demain, dans quelques semaines ou quelques mois, une nouvelle falsification sera tentée. Ce sera la responsabilité de tous les États démocratiques de s’y opposer franchement.

Voilà pourquoi aujourd’hui  comme demain nous continuerons à être vigilants face aux faussaires de l’Histoire.