AJC salue la poursuite limitée dans le temps des négociations entre le P5+1 et l’Iran sur son programme nucléaire.

New York – 19 Juillet – AJC salue la poursuite limitée dans le temps des négociations entre le P5+1 et l’Iran sur son programme nucléaire annoncé plus tôt dans la journée à Vienne.

«  La poursuite du programme nucléaire militaire iranien comporte de sérieux risques pour la paix et la sécurité mondiale et doit être stoppé par tous les moyens efficaces », a déclaré David Harris, Directeur exécutif d’AJC. « Dans le contexte actuel avec des sanctions ciblées sur le plan financier, énergétiques et autres – ainsi que la possibilité, en dernier recours, de recourir à une action militaire pour empêcher le premier Etat sponsor du terrorisme d’acquérir l’arme nucléaire – la poursuite des négociations est logique »

« La meilleur option pour soulager le Moyen-Orient et le monde de la menace nucléaire iranienne est diplomatique. Même si nous avons toujours des doutes sur le fait que l’Iran renonce à ses ambitions nucléaires militaires, nous reconnaissons que le processus diplomatique initié par le P5+1 a eu des résultats, notamment des inspections plus détaillées du programme iranien et la dilution des stocks d’uranium hautement enrichi. Ainsi, cela vaut-il la peine de poursuive les discussions. »

Dans l’accord rendu public par le P5 +1 – les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Chine et la Russie – et l’Iran, les négociations de 6 mois qui devaient prendre fin le 20 Juillet 2014 se poursuivront pour quatre mois supplémentaires, soit jusqu’au 24 novembre. Le « plan d’action conjoint » initial conclu entre le P5+1 et l’Iran prévoyait une prolongation possible de six mois.

« Cette prolongation de quatre mois, et non de six mois, envoie Téhéran un message important : notre patience n’est pas infinie », a souligné M. Harris.

Selon de hauts fonctionnaires américains qu’AJC a rencontré hier à Washington, les sanctions existantes contre l’Iran resteraient en vigueur pendant toute la période de quatre mois. Parallèlement, en signe d’encouragement, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient débloquer 2,8 milliards de dollars en avoirs iraniens gelés alors que plus de 100 milliards de dollars d’actifs de pétrole iranien ont déjà été gelés. Le plan d’action conjoint avait initialement prévu de libérer 4,2 milliards de $ de ces fonds en échange de l’accord de l’Iran sur les inspections, la dilution des stocks d’uranium enrichi ainsi que d’autres concessions.

« Il est essentiel que les sanctions contre l’Iran, adoptées par le Congrès, les gouvernements successifs, et nos partenaires internationaux, qui ont été la raison à ce que l’Iran vienne à la table de négociation pour discuter de son programme nucléaire illicite, restent bien en place », a conclu Harris. « L’espoir de l’Iran de trouver un moyen de contourner les sanctions, ou de coincer la communauté internationale sur la question ne doit pas réussir. »

« Tandis que les discussions se poursuivent, nous demandons instamment au gouvernement de tenir le Congrès pleinement informé. Nous, et tous ceux qui reconnaissent le danger posé par un Iran nucléarisé surveillerons cela de très près. »