Paris, le 23 mars - Hier soir, le Conseil municipal de Strasbourg, à 19 voix contre 39, a rejeté la résolution présentée par Philippe Vetter, demandant l’approbation de la définition opérationnelle de l’antisémitisme utilisée par L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, définition qui décrit notamment et pour la première fois, les différentes formes d’antisémitisme incluant celles liées à la haine d’Israël. Texte déjà adopté par l’OSCE, le Parlement européen et de nombreux états membres de l’UE dont la France. 

AJC Paris regrette vivement que cet outil permettant notamment la mise en place d’actions locales et de terrain n’ait pas été adopté et appelle les collectivités, à l’exemple de la ville de Paris, à s’en saisir opportunément pour la mise en place d’actions d’éducation et de lutte contre toutes les formes d’antisémitisme. Anne-Sophie Sebban Bécache, directrice AJC Paris, réaffirme l’importance de ce texte qui, « comme la lutte contre l’antisémitisme elle-même, doit faire consensus et devrait nous unir. Toute politisation autour de cette définition serait un danger pour notre pays. »