Comment se finance l’organisation terroriste EIIL ?
L’EIIL est l’organisation terroriste la mieux financée au monde ; elle est même plus riche que certains pays exigus. Comment l’EIIL – qui contrôle désormais les territoires en Syrie et en Irak – remplit-elle ses poches ? Le Washington Institute s’est penché sur la question…
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Une richesse personnelle
Contrairement aux autres groupes terroristes, qui reposent essentiellement sur des sponsors, des donateurs et qui n’hésitent pas à abuser de la charité publique, l’EIIL est financièrement indépendant du fait de son entreprise criminelle prospère.
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Un « héritage » illégal
Alors connu sous le nom d’Al-Qaïda en Irak (AQI), le groupe a importé près de 70 millions de dollars par an grâce à ses activités criminelles. Il est devenu si riche que la branche principale d’Al-Qaïda lui a demandé de l’argent en 2005.
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Un business en pleine croissance
L’EIIL a continué à s’engager dans des activités telles que la contrebande, l’extorsion de fonds et la criminalité. Le fait de ne pas être tributaire de ses principaux donateurs lui a permis d’esquiver allègrement les mesures de lutte anti-terroriste concernant le financement.
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Les dons privés du Golfe
Les contributeurs privés de l’EIIL – tout comme ceux d’autres groupes opérant en Syrie tels que Jabhat al-Nosra, groupe affilié à Al-Qaïda – représentent l’une des principales préoccupations des dirigeants américains. Les riches citoyens, provenant notamment des pays du Golfe Persique, ont totalisé des centaines de millions de dollars dans le conflit.
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La réponse des Etats-Unis
Dans sa lutte anti-terroriste, Washington peut réduire la coopération financière de l’Arabie Saoudite et des autres pays du Golfe. Mais, pour porter atteinte de manière significative à la base financière de l’EIIL, il faudrait désormais s’attaquer aux sources de revenu locales, en Syrie comme en Irak.