AJC se réjouit de l’accord signé pour indemniser les survivants de l’Holocauste déportés par les trains de la SNCF

5 décembre 2014 – New York – AJC se réjouit de l’accord signé pour indemniser les survivants de l’Holocauste déportés par les trains de la SNCF

« Les gouvernements américain et français ont admirablement trouvé une solution qui rendra de justice aux victimes des déportations », a déclaré le rabbin Andrew Baker, directeur des affaires internationales juives d’AJC. Selon l’accord, les fonds du gouvernement français, totalisant 60 millions de dollars, seront versés par le gouvernement américain aux victimes ou à leurs héritiers, soit environ 100 000 $ chacun.

Baker a félicité l’Ambassadeur Stuart Eizenstat, conseiller spécial du Département d’Etat sur les questions de l’Holocauste, pour son rôle déterminant lors des négociations.

L’accord met fin à un âpre différend qui durait depuis des années. Alors que la plupart des citoyens français, victimes des déportations de la SNCF avaient pu recevoir une indemnisation, ceux qui vivent aux États-Unis et ailleurs après la guerre ne l’étaient pas.

Les victimes américaines des déportations avaient cherché en vain à porter plainte contre la SNCF devant les tribunaux américains. Ils ont alors fait appel au Congrès qui aurait ouvert la porte à un action au tribunal, mais avec la perspective d’un long contentieux sans garantie de succès. Lorsque le gouvernement français a accepté de répondre à leurs revendications au travers de relations bilatérales avec les États-Unis, le chemin était fixé pour parvenir à un accord.

Baker a également félicité les membres clés du Sénat et de la Chambre des représentants pour leur engagement, qui « a permis de donner une impulsion positive aux négociations. »

AJC a été un fervent défenseur des victimes de l’Holocauste. Après la chute du communisme, AJC est l’un des principaux responsables de l’indemnisation par le gouvernement allemand des victimes en Europe de l’Est et en ex-Union soviétique. AJC avait notamment enjoint les banques suisses et les assureurs européens de débloquer l’argent des comptes dormants. Enfin, AJC Berlin avait mobilisé l’opinion publique allemande pour soutenir les revendications des travailleurs forcés qui avaient été ignorées par les industries allemandes depuis des décennies.