2 octobre 2013 – New York – AJC est consterné de voir que l’Iran, soupçonné par les principaux organismes des Nations Unies de poursuivre sa capacité nucléaire, a été élu à un poste de haut niveau à l’ONU en rapport avec le désarmement.

L’Iran a été élu par les Etats membres de l’ONU au poste de rapporteur de la commission de l’Assemblée générale de l’Onu chargée des questions de désarmement et de sécurité. L’Iran, qui avait fait pression pour obtenir ce poste depuis plusieurs mois, tient également la Présidence du Mouvement des non-alignés, plus grand bloc de nations à l’ONU.

« Le pays, qui est aujourd’hui la principale menace à la sécurité mondiale, devrait être le dernier à conduire des initiatives de l’ONU sur le désarmement», a déclaré David Harris, Directeur exécutif AJC. « La quête de l’Iran pour une capacité d’armement nucléaire, son soutien de longue date à des groupes terroristes internationaux, son ingérence en Syrie et dans d’autres pays du Moyen-Orient, sans parler de ses campagnes militaires, auraient dû automatiquement disqualifier l’Iran d’une position aussi influente au sein de la communauté internationale »

Cette commission traite des questions de désarmement, des défis et des menaces à la paix qui touchent la communauté internationale mondiale et cherche des solutions à pour assurer la sécurité internationale.

« Récompenser l’Iran pour ses écarts de conduite est une bien triste tache de la part de l’ONU » a déclaré David Harris. « Cependant, cela ne devrait en aucune façon dissuader les puissances mondiales – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les Etats-Unis – de rester ferme dans les négociations actuelles pour s’assurer que l’Iran est « clean » sur son programme nucléaire et de démanteler tous les éléments qui rendent possible la construction d’armes de destruction massive. Ces mesures permettraient de démontrer le plein engagement de l’Iran face au désarmement.»