La stratégie consistant à tout concéder aux Palestiniens en ne laissant rien passer aux Israéliens ne peut plus durer, estime la directrice de l’American Jewish Committee Europe, Simone Rodan-Benzaquen.
Mercredi, le ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné a défendu le refus de Paris de soutenir l'Afrique du Sud pour son action devant la Cour internationale de justice. Pour Simone Rodan-Benzaquen, l’accusation de génocide à l’égard de l’État hébreu s’inscrit dans une stratégie conçue pour le criminaliser.
Après l’attaque sanglante du Hamas, il y a un peu plus de cent jours, des centaines de Juifs à la double nationalité sont partis en Israël rejoindre leur unité de réserve. La plupart sont encore au front, ou mobilisés. Au-delà, toute une chaîne de solidarité s’est mise en place depuis l’Hexagone pour envoyer aux soldats des vêtements ou de la nourriture.
Lorsqu'il s'agit de décrire les actions d'Israël en temps de guerre et de paix, le monde donne une nouvelle signification aux termes établis et en invente simplement d'autres.
L'American Jewish Committee (AJC) a exprimé aujourd'hui sa profonde déception face à l'adoption en Israël du projet de loi sur le "caractère raisonnable".
Vous l’avez évoqué avec ma collègue Julie Decroix la semaine dernière sur votre antenne, l’AJC vient de tenir son Global Forum, sa grande conférence annuelle, pour la première fois à Tel-Aviv. Je ne vais pas revenir sur l’intégralité de l’évènement, mais plutôt vous parler de l’un des sujets clés que nous avons abordé tout au long de la conférence : les relations entre Israël et la diaspora.